Atelier de la Crêpe réouvre son restaurant d'application

Après 6 mois de fermeture pour cause de Covid-19, l'Atelier de la Crêpe a repris le service et les formations. Les inscriptions d'élèves sont complètes jusqu'à la fin de l'année.


Les élèves se forment au métier de crêpier, au sein du restaurant d’application, situé au 25 quai Duguay-Trouin, près du bassin éponyme, sur le port de Saint-Malo. (© Le Pays Malouin)

Cela fait maintenant deux ans que l’Atelier de la crêpe a ouvert ses portes au 25 quai Duguay-Trouin à Saint-Malo.

Si les clients peuvent s’y restaurer en dégustant des galettes et des crêpes de sarrazin, il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’un « restaurant d’application » précise Laure Mariault, qui communique au nom de l’Atelier de la Crêpe. « Il donne l’opportunité à des élèves d’appliquer ce qui leur est enseigné ». La rentrée des formations en Certificat de qualification professionnelle (CQP) s’est faite le 14 septembre.

Devenir crêpier en deux ou six semaines

Deux types de formations sont prodigués en CQP.

« Une formation de deux semaines pour les personnes qui ont déjà une expérience professionnelle en cuisine en vue de réorienter leur projet professionnel. La seconde formation, d'une durée de six semaines, s'adresse aux personnes en reconversion professionnelle qui n'ont jamais mis un pied en cuisine. Ils apprennent le geste, la technicité, les techniques de cuisson... »

Dans ce cas, les élèves passent trois semaines au centre de formation, deux semaines en stage à l’extérieur puis une dernière semaine d’examens et de perfectionnement. « Les débouchés sont multiples pour, par exemple, ouvrir par la suite un restaurant, un food-truck en France ou à l’étranger ».

L’Atelier de la crêpe a ouverts es portes à Saint-Malo il y a deux ans. (© Le Pays Malouin)

Démocratiser le sarrasin

« Parmi les élèves, il y a très peu de bretons en proportion car la Bretagne est déjà bien couverte en galette/crêperies. 90 % des élèves proviennent d'autres régions. Nous avons aussi des Japonais, des Taïwanais, des Anglais qui viennent se former, ce qui permet de démocratiser la galette de sarrasin dans le monde. C'est quelque chose d'identitaire qui fait partie du patrimoine breton ».

L’autre aspect de la formation est « la sensibilisation à la saisonnalité des produits. Les élèves sont d’ailleurs invités à visiter la ferme de Bertrand Larcher à Saint-Coulomb pour qu’ils s’impliquent dans la traçabilité du produit de la terre à l’assiette ».

Source : https://actu.fr