À Paris, comment la crêpe bretonne de Montparnasse est devenue une affaire tamoule
Autour de la gare Montparnasse, rares sont les traditionnelles crêperies qui n’aient leur cuistot tamoul. Certains sont devenus propriétaires.
En trente ans, la diaspora sri lankaise est devenue l’héritière de l’armoricaine d’autrefois.
Derrière le plan de cuisine du Petit Josselin, Anumuyam Thurarajah s’applique. « Une quimpéroise et deux pont-aven ! » lance la serveuse. Il est à peine midi et la crêperie, rue du Montparnasse, dans le sud-ouest parisien, est déjà bien remplie. Sous une rangée de bolées de cidre, le crêpier qui manie la spanell, la spatule traditionnelle, teint brun et moustache en broussaille, n’a pourtant rien de breton.
Source : https://www.marianne.net