Les crêpes industrielles
La grande époque des crêperies remonte aux années 1980, la chandeleur redevient une tradition respectée sur l'ensemble du territoire qui voit fleurir les restaurants dédiés à ce fleuron de la gastronomie française.
Si la crêpe et la galette bretonne font fureur auprès des étrangers ce n'est pas pour rien : gourmandises peu chères et rapides à préparer, elles s'exportent mieux que jamais. Un marché de niche qui ne connaît pas la crise.
Les industriels jouent sur un autre tableau. Ils mettent en avant le côté naturellement sain de la galette produite à partir de produits locaux. Un autre argument de vente est le côté pratique et ludique de cet aliment que l'on peut faire à sa sauce (saumon fumé, jambon-fromage voire Nutella). Enfin il s'agit d'un produit idéal pour les ménages en temps de crise de par son faible coût.
Un marché convoité
Les industriels de l'agroalimentaire se pressent de plus en plus nombreux sur ce marché. Il faut dire que selon une étude récente, la consommation de galette nature a connu un bond de 27% et de 9.4% pour les garnis entre septembre 2011 et septembre 2012. Il s'agit d'une progression constante sur les cinq dernières années. Les galettes industrielles représentent 3% du marché traiteur libre-service. Le Grand Ouest (comprendre la Bretagne) demeure le lieu principal de consommation soit 60% du marché français. La crêpe s'exporte également : 20% des crêpes produites par l'entreprise leader du secteur partent à l'étranger.
Réfrérence à la Bretagne
On observe l'importance pour les grands groupes d'avoir une filiale en Bretagne même. En effet, le logo de l'association « Produit en Bretagne » collé sur les produits influence grandement les consommateurs français. Sans ce dernier, ils se souviennent subitement du côté industriel des galettes toutes prêtes et se sentent coupables d'acheter une préparation sous cellophane quand celle-ci renvoie directement à la tradition et à l'enfance.