Une crêperie dans un bus anglais
En 2014, il revendiquait avoir ouvert la « plus petite crêperie du monde », installée dans un taxi anglais à l’ancienne. Deux ans plus tard, Christophe Ebling, 52 ans, a décidé de poursuivre ses aventures « typically british » en installant ses galétières dans un de ces fameux bus rouges à deux étages tels ceux que l’on peut voir circuler à Londres. « Cela me trottait dans la tête et j’ai fini par trouver une occasion, explique Christophe. C’était déjà un food-truck, basé à Colmar (Haut-Rhin), le propriétaire arrêtait son activité. Après le taxi, je me suis demandé ce que je pouvais faire, surtout pour accueillir les gens quand il ne fait pas beau. Je me suis payé ce petit coup de folie ! »
Ancien employé en jardinerie, le désormais cuisinier, qui s’est formé aux techniques de la galette en Bretagne lors de son changement d’orientation, a rapidement trouvé un endroit où poser son imposant food-truck.
« J’ai un accord avec le magasin Truffaut de Plaisir : c’est drôle de revenir vers la jardinerie, finalement, sourit-il. Cela marche pas mal, surtout le week-end au moment où il y a beaucoup de clients. Je sais qu’il y a des parents et des grands-parents qui sont poussés à venir au magasin par leurs enfants parce qu’ils peuvent manger une crêpe après ! »
Dans son nouvel antre, Christophe retrouve ses clients habitués du taxi, mais également de nouveaux, étonnés.
« Il faut dire que ça ne passe pas inaperçu, glisse l’intéressé. Et puis ils peuvent s’abriter à l’étage en cas de mauvais temps. Je laisse visiter ceux qui me le demandent et ils peuvent manger tranquillement. » A propos de manger, le propriétaire des lieux, qui a décoré son intérieur de multiples rappels à la Bretagne et à l’Angleterre, entend développer sa carte. « Je vais proposer plus de galettes au menu, mais il faut encore que je m’organise dans ma nouvelle cuisine ! »
Le bus ouvre ses portes de 12 heures à 14 heures les lundi, mercredi, samedi et dimanche. Le taxi, lui, tourne toujours, notamment le mercredi après-midi dans le parc du château de Plaisir.
Source : http://www.leparisien.fr