La farine de blé noir de Bretagne sous IGP manque de terre
Alors qu’elle cherche actuellement à garantir la production de blé noir pour cette année, Christine Larsonneur, la directrice de l’association Blé Noir Tradition Bretagne ne cache pas son inquiétude : « Pour l’instant, on a 100 à 150 producteurs de moins que l’année dernière, sur 350 à 400. » Il ne lui reste plus que quelques semaines pour combler ce retard. Semée du 15 mai au 15 juin, cette céréale est récoltée de mi-septembre à fin octobre. Elle ne manque pourtant pas d’intérêt pour les cultivateurs : « C’est une bonne plante pour asphyxier les mauvaises herbes et nettoyer les sols, argumente Christine Larsonneur. Elle ne nécessite pas de traitement ni d’engrais. »
Un appel aux agriculteurs
Alors, qu’est-ce qui cloche cette année ? Les producteurs préfèrent pour l’instant se tourner vers les autres cultures de printemps, aux rendements plus élevés, comme le blé, l’orge ou le tournesol, car elles seront mieux rémunérées en raison de la pénurie liée à la guerre en Ukraine. Un appel est donc lancé à tous les cultivateurs disposant de parcelles disponibles.
La conjoncture actuelle ne nous permet pas de trouver les surfaces nécessaires pour répondre à la demande des meuniers bretons.
On vous explique tout dans ce communiqué de presse ci-dessous, n'hésitez pas à partager pour la sauvegarde de notre agriculture bretonne et d'une production exclusivement locale : La farine de blé noir de Bretagne sous IGP
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Minoterie Corouge
La farine de blé noir pour spécialité
La minoterie Corouge (Réguiny) est le 2e fabricant français de farines de blé noir. Elle s'est spécialisée dans cette production il y a près de 40 ans.
Lionel Guerret, responsable du site de Réguiny, est meunier depuis 34 ans. Il parle avec passion de cette farine de sarrasin appréciée des consommateurs de galettes mais que l’on retrouve aussi dans la composition de nouveaux produits. (©La Gazette du Centre Morbihan)
La minoterie Corouge, qui a gardé le nom du précédent propriétaire, est une entreprise familiale, reprise il y a sept ans par Bertrand Girardeau, qui dirige six moulins indépendants (principalement dans l’Ouest).
Celui de Réguiny est entièrement dédié à la production de farines de blé noir (depuis 1984), une spécificité qui fait de lui un acteur reconnu chez les crêpiers, industriels, artisans ou particuliers, « car la galette est une valeur sûre, quelque chose de ludique que l’on aime faire en famille. La crêpe s’exporte bien aussi, nous travaillons avec la Suisse, le Portugal, etc. », constate Lionel Guerret, le responsable du site.
Cette minoterie, installée dans un bâtiment remarquable au lieu-dit Ferrand (route de Moréac), emploie neuf personnes et produit 6 000 tonnes à l’année. Ses farines intéressent aussi d’autres professionnels puisqu’elles entrent également dans la composition de produits pour le petit-déjeuner, dans la fabrication des pâtes, etc.
Au Faou, « La Frégate » récompensée pour son caramel au beurre salé
Chaque année, la Fédération de la crêperie organise le concours du meilleur crêpier de Bretagne. Compte tenu de la situation sanitaire, il a été remplacé cette année par le concours du « Meilleur caramel de beurre salé » servi en crêperie. Les candidats devaient présenter un caramel classique et un autre, original celui-là, au gré de leur inspiration.
Le grand gagnant est Christophe Beuriot, de la crêperie « La Frégate », au Faou avec une moyenne de 8,21 sur 10, pour son caramel au beurre salé parfumé à la cannelle.
Dan Ar Braz dans le jury
« Nous avons profité du confinement pour tester de nouveaux produits et de nouvelles associations », déclare Christophe Beuriot, qui après avoir récolté un grand nombre de médailles d’or, s’est retiré des concours de meilleur crêpier. Le jury était composé de pâtissiers, glaciers, confiseurs et restaurateurs, sans oublier le célèbre musicien breton Dan Ar Braz, un fidèle de la crêperie bretonne.
Source : https://www.letelegramme.fr
Le Sac’h - Sac isotherme spécial crêpes
C'est nouveau : le sac isotherme spécial crêpes et galettes. Ce sac réutilisable a été imaginé par un crêpier breton installé à Langueux dans les Côtes d'Armor.
Youenn Allano avec ses sacs pour transporter crêpes et galettes. © Radio France - Johan Moison
Il est presque midi. Des clients font la queue devant « La crêperie de Youenn » à Langueux dans les Côtes d'Armor. Ils viennent chercher des galettes et des crêpes à emporter. Mais aujourd'hui, les clients se pressent aussi pour acheter un sac... Un sac isotherme un peu spécial imaginé par le crêpier lassé de gaspiller des emballages. « On jette beaucoup de papier ici et on s'est dit qu'il fallait changer nos comportements », raconte Youenn Allano.
Deux ans de travail
Pendant deux ans, le crêpier « s'est creusé les méninges avec une amie qui a une entreprise de création à Plaintel » pour trouver une solution. « On a eu cette idée de sac en tissu réutilisable et isotherme pour que les galettes et crêpes ne sèchent pas », explique Youenn. « Le sac peut en contenir une bonne quinzaine de chaque ».
Ecole de crêpiers à Kerlédé
L'école de crêperie Le Roïc forme des crêpiers venus apprendre les secrets bien gardés des galettes et des crêpes.
Dans le petit centre commercial de Kerlédé, une délicieuse odeur de sarrasin s’échappe d’un local décoré de petits Oides cuisiniers. C’est là, à l’École de Crêperie Le Roïc que Patrick Rongier forme ses compagnons crêpiers, des hommes et des femmes prêts à parcourir des milliers de kilomètres pour apprendre ici la recette, le geste et l’authenticité.
Moulins à farine artisanaux pour les paysans bio
Construire ces moulins est un « challenge » pour Robinson Tillies, nécessitant moult compétences et une bonne dose d’inventivité. DDM - Marie-Pierre Volle
Robinson Tillie vient de terminer la fabrication d’un « Moulin du bon sens ». Ce moulin à farine utilise des procédés qui permettent de garder les qualités nutritives du blé. Un pied de nez aux entreprises industrielles.
Les moulins, ça le connaît. Le charpentier Robinson Tillie en a restauré plus d’un dans la région. À eau ou à vent, pour la beauté de voir fonctionner l’ouvrage ou pour son utilité : faire de la farine de blé. Avec son confrère et ami Bernard Garibal, ils ont sillonné l’Occitanie pour ériger à nouveau dans le paysage des géants ailés.
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Catherine Merdy-Goasdoué ouvre son école de la crêpe
Catherine Merdy-Goasdoué et son compagnon Loran tiennent les gîtes de l’Amzer’zo et l’école de la crêpe. « Je n’ai pas fait d’études mais, aujourd’hui, je suis ingénieure de la crêpe ! », plaisante Catherine.
Le blé noir coule dans ses veines… C’est ainsi que l’on décrit le mieux la Kerlouanaise Catherine Merdy-Goasdoué qui vient d’ouvrir sa « Skol ar Chrampouez » (l’école de la crêpe) à Kerzenval Huella.
Native de Landerneau, Catherine a roulé sa bosse sur différents continents, rozell en main, prêchant à qui voulait bien l’entendre sa passion pour la crêpe. Cette globe-trotteuse de la bilig a découvert cet engouement chez sa mémé Pauline « Quelle joie d’enfiler mes bottes pour aller dans l’étable caresser les vaches et leur tirer un peu de lait pour faire la pâte, se remémore-t-elle. Ensuite, assise sur mon petit banc près de la cheminée, j’admirais le spectacle. D’une petite écuelle, la pâte déversée d’un seul coup se voyait étirée par ce petit râteau en bois pour dessiner un cercle ». Alors oui, on peut dire qu’elle est tombée dedans quand elle était petite…
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La Maison du sarrasin - Bertrand Larcher
La Maison du sarrasin, le dernier concept de Bertrand Larcher, est prête à accueillir les Fougerais. Elle ouvrira dès la fin du confinement. Sept jours sur sept.
L’équipe, presque au complet, qui va faire vivre la Maison du sarrasin. (©La Chronique républicaine)
La Maison du sarrasin va ouvrir ses portes. Bientôt.
Le projet de Bertrand Larcher, initié fin 2019, aura finalement mis un an à sortir de terre. Avec six mois de retard sur le calendrier prévu. La faute à cette satanée covid-19.
Enfin, il reste un dernier détail : que le Premier ministre lève le confinement. « On a hâte. Vraiment. On reste optimistes même si la période est triste », sourit Bertrand Larcher venu épauler son équipe à Fougères avant de partir superviser ses affaires au Japon pendant un mois et demi.