La farine de blé noir de Bretagne sous IGP manque de terre
Alors qu’elle cherche actuellement à garantir la production de blé noir pour cette année, Christine Larsonneur, la directrice de l’association Blé Noir Tradition Bretagne ne cache pas son inquiétude : « Pour l’instant, on a 100 à 150 producteurs de moins que l’année dernière, sur 350 à 400. » Il ne lui reste plus que quelques semaines pour combler ce retard. Semée du 15 mai au 15 juin, cette céréale est récoltée de mi-septembre à fin octobre. Elle ne manque pourtant pas d’intérêt pour les cultivateurs : « C’est une bonne plante pour asphyxier les mauvaises herbes et nettoyer les sols, argumente Christine Larsonneur. Elle ne nécessite pas de traitement ni d’engrais. »
Un appel aux agriculteurs
Alors, qu’est-ce qui cloche cette année ? Les producteurs préfèrent pour l’instant se tourner vers les autres cultures de printemps, aux rendements plus élevés, comme le blé, l’orge ou le tournesol, car elles seront mieux rémunérées en raison de la pénurie liée à la guerre en Ukraine. Un appel est donc lancé à tous les cultivateurs disposant de parcelles disponibles.

La conjoncture actuelle ne nous permet pas de trouver les surfaces nécessaires pour répondre à la demande des meuniers bretons.
On vous explique tout dans ce communiqué de presse ci-dessous, n'hésitez pas à partager pour la sauvegarde de notre agriculture bretonne et d'une production exclusivement locale : La farine de blé noir de Bretagne sous IGP
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